Sur le fil étroit de l’espace compressé entre la salle d’exposition et le trottoir, l’agence a construit un dispositif architectural presque autonome.
Sur le fil étroit de l’espace compressé entre la salle d’exposition et le trottoir, l’agence a construit un dispositif architectural presque autonome.
La galerie Loevenbruck a l’apparence surprenante de mirage urbain.
Une sorte d’illusion de façade fabriquée à partir de verres clairs, réfléchissants ou tramés et d’inox miroir mis en œuvre de façon raffinée.
L’efficacité déroutante du procédé prête à la « vitrine » une profondeur qu’elle n’a pas. Paradoxalement cette façade ne fait pas vitrine, elle offre beaucoup plus : sur moins de dix centimètres de profondeur, elle rassemble l’espace intérieur de la galerie avec celui de la rue et les confond dans un précipité optique lumineux.
Photos : Fabrice Gousset, Luc Boegly, Daphné Lejeune